lundi 28 décembre 2009

Noël tradi, quand le dessert est une variable dans l'équation!

Tous les ans, depuis aussi longtemps que je me souvienne, nous mangeons la même chose pour le réveillon.


Au fil des années, les convives changent plus ou moins, le foie gras acheté a petit à petit été remplacé par du fait maison, le traditionnel pâté en croûte est toujours de sortie (même si la farce varie légèrement à chaque cuvée ; cette année c'était agneau, porc et truffe)... Et il est bien entendu inconcevable de programmer autre chose au menu ce soir là (toutes les tentatives de putch culinaire ont lamentablement échoué : "Et si on faisait autre chose pour Noël cette année?" "Non!"), d'autant plus qu'on ne mange du pâté en croute qu'à ce moment là...
Ne cherchez pas la recette, elle est secrète et amoureusement confectionnée tous les ans par ma grand-mère!


Le dessert est donc la seule variable dans cette équation de Noël, en règle générale on ne se casse pas la tête, on va chercher un dessert glacé chez Picard et on n'est jamais déçu.
Cette année, j'avais envie de tester quelque chose. La recette de Loukoum est terrible, vraiment : un dessert qui en jette, tout bête à faire, un peu long certes mais qui a le mérite de pouvoir se préparer à l'avance. J'ai juste remplacé la couche de caramel par une couche de framboises. Leur petit goût acidulé se mariait bien avec le reste du gâteau. Par contre ne zappez pas (comme moi) l'étape "30 minutes au congélo" qui est indispensable pour que la mousse prenne bien.



Evidemment nous avons été gâtés (et ce n'est pas encore fini!), nous nous sommes régalées et le retour à la réalité ce matin a été bien difficile...

J'espère que vous avez tous passé un bon Noël

lundi 21 décembre 2009

L'afghani - Paris à quelques jours de Noël


La dernière virée parisienne de 2009.
Les jolies photos des grilles du Luxembourg méritaient bien les pieds presque congelés par le froid.
De jolis paquets contenant de très jolies choses auxquelles je ne pensais plus, la surprise n'en était que plus belle.
Le restaurant afghan du samedi soir était excellent. La lumière ne se prêtait guère à une séance photo, mais Loukoum a fait ça très bien! En effet, les aubergines frites (borani) et les ravioli au poireaux (ashak) étaient succulents, mais la soupe aux légumes secs (shorma) ainsi que le Qabeli valaient eux aussi le détour. Une excellente soirée....
L'Afghani
16, rue Paul Albert
75018 Paris
01 42 51 08 72

Le lendemain midi, c'était un repas fait maison qui nous attendait. Un repas d'anniversaire très chic, recherché et largement apprécié, qui mériterait d'ailleurs une médaille d'or! Ecoutez (et voyez) un peu : en entrée, un cappuccino de lentilles vertes et ses ravioli au foie gras; un filet de bar (divinement cuit!) sur un risotto aux encornets, et pour finir en beauté de l'ananas rôti aux épices caché sous une coque en chocolat (c'est la sauce au chocolat chaude qui fait fondre la coque...)... Bref, nous avons été gâtées!






mardi 15 décembre 2009

Un "bon pour" - kabuli palaw



Une jolie carte venue compléter la "collection"...
La prévisions des derniers achats de Noël, pour les autres mais aussi pour soi, il faut savoir se faire plaisir de temps en temps!
La promesse de beaux moments...
Un "bon pour", car la fameuse date approche et que j'aime bien certaines petites traditions que l'on s'est créé dans la famille...
La préparation d'une nouvelle escapade parisienne, le restaurant réservé par téléphone, le choix (difficile) des expositions que l'on ira voir, et celles que l'on devra remettre à plus tard, faute de temps...
Un an de plus bientôt, si vite passé...
Un joli petit dicton , trouvé dans des chocolats si gentiment offerts (cette reconnaissance qui fait tant plaisir...) :
Bacio non dato è bacio sprecato ; l'amore dev'essere assaggiato.

Pour se mettre dans l'ambiance avant ce week-end, une recette afghane (le plat national parait-il) légèrement revue à ma sauce, mais trouvée ici.

KABULI PALAW



pour 3 personnes :
une cuisse de poulet

un verre de riz basmati

un oignon

une carotte

une poignée de raisins secs (bruns)

1 càc de graines de coriandre

1/2 càc de cannelle en poudre

1/2 càc de graines de cumin

2 gousses de cardamome

une gousse d'ail

1/2 càs de sucre


Râper la carotte, peler et émincer finement l'oignon. Oter la peau du poulet, séparer le haut et le "bas" de la cuisse.
Dans une cocotte, faire chauffer un peu d'huile avec le sucre. Ajouter la carotte et la faire dorer 5 minutes. Réserver.
Rajouter un peu d'huile et faire revenir les raisins 5 minutes pour qu'ils gonflent. Réserver avec la carotte.
Dans la même cocotte, faire dorer la viande sur toutes ses faces. La retirer, mettre à sa place l'oignon haché et le faire dorer. Pendant ce temps, prélever la chair du poulet et la découper en petits morceaux.
Une fois que les oignons ont pris une jolie couleur, ajouter la viande, le riz, les épices, du sel et un verre d'eau. Laisser bouillir 5 minutes. Baisser le feu, ajouter la gousse d'ail entière, la carotte, les raisins et un verre d'eau supplémentaire. Mélanger, couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes en remuant de temps en temps pour éviter que ça accroche au fond...
Manger très chaud.


( un baiser non donné est un baiser gaché ; l'amour doit être gouté)

jeudi 10 décembre 2009

Gnocchi et sutures coronariennes




Passage éclair en région parisienne
La découverte de la réa cardiaque, du métier d'infirmier anesthésiste, les fils si fins qu'on a du mal à les distinguer, un quadruple pontage "en Y", le coeur qui se vide puis s'arrête, les coronaires si fines, presque translucides...
Je ne compte pas toutes les choses que j'ai vues et apprises tout au long de cette journée à Foch, mais j'en garde des souvenirs plein les yeux. Le bloc au sous-sol, la Tour Eiffel qu'on apperçoit par les fenêtres de réa au dernier étage...
J'ai été très heureuse de pouvoir m'asseoir (enfin!) sur le quai de la gare, après plus de 6 heures passées debout dans un bloc glacial, le nez au-dessus d'un coeur. J'ai aussi été très heureuse de manger le roti au romarin et les gnocchi faits maison qui l'accompagnaient, surtout après le sandwich pré-maché du midi...
Dans le train qui m'emmenait loin de tout cela, chantonnant tout bas le dernier refrain qui m'a accroché l'oreille, je revivais cette journée en feuilletant L'officiel des spectacles, à la recherche d'une occupation pour la prochaine escale parisienne. Le week-end ne sera pas assez long...

Pour accompagner tout ça, la recette toute bête d'un très bon gâteau, mangé lui aussi dans un hôpital...



GATEAU AU YAOURT, NOISETTE ET POMMES CARAMELISEES

1 yaourt nature
2 pots de sucre roux
1 pot de farine de noisette
2 pots de farine de blé
1/2 sachet de levure chimique
3 oeufs
3/4 de pot d'un mélange huile+lait
une petite pomme
1 sachet de sucre vanillé

Mélanger tous les ingrédients dans l'ordre (c'est très important!).
Préchauffer le four th7.
Verser la pâte dans un moule à cake recouvert de papier sulfurisé. Peler et couper la pomme en petits dès, les répartir à la surface du gâteau, saupoudrer de sucre vanillé.
Enfourner pour 45 minutes.

jeudi 26 novembre 2009

L'après-midi de mes 40 ans - des financiers pour faire plaisir



Des retrouvailles animées après si longtemps sans s'être vues; la promesse de se revoir à Noël.
Les jolies vitrines de Noël des grands magasins parisiens, les regards émerveillés des enfants (et d'un grand-père aussi). Les paillettes,les rubans qui volent, les oursons en peluche qui préparent des gâteaux.
Une soirée "apéro dinatoire" entre filles.
Une balade dans le parc du château royal, les jets d'eau et les feuilles d'automne.
Une virée shopping, des chips de légumes à la plus grande épicerie de la capitale.


Un déjeuner (dehors), un crumble de légumes délicieux. Une jolie toile cirée fleurie, beaucoup de jeunes filles asiatiques. D'après le verre Duralex, j'étais la plus vieille des deux...
Le retour en train se fit en famille, le week-end aussi.


MINI FINANCIERS AU THE MATCHA



pour une trentaine de petites bouchées :
100g de beurre

30g de farine

100g de sucre glace

100g de poudre d'amandes

3 blancs d'oeufs
5g de thé vert matcha en poudre


Mélanger farine, sucre glace tamisé, poudre d'amandes et matcha.
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Les incorporer délicatement au mélange précédent, ajouter ensuite le beurre fondu puis refroidi.
Remplir de petits moules en silicone, enfourner pour 12-15 minutes à 180°.


lundi 23 novembre 2009

vendredi 6 novembre 2009

Manger dans un cadeau, du gratin de courge



J'ai été gâtée. Un cadeau comme ça, juste pour le plaisir de se retrouver, sans raison particulière. Et ça n'était même pas mon anniversaire.
Une recette bien chaude pour une saison qui se rafraichit, trouvée dans un ELLE pas si vieux, fortement inspirée par celle d'Alain Ducasse.
Un "faux" gratin à manger très chaud, dans une très jolie nouvelle assiette, avant de retourner en courant à ce livre passionnant qu'on ne peut plus lacher...


GRATIN DE COURGE FACON DUCASSE



pour 2 portions :
3-4 très fines tranches de pancetta
environ 600g de courge (musquée pour moi)
quelques tomates séchées
une gousse d'ail
une branche de romarin
une càs de graines de courges
du parmesan

Dans un plat à four recouvert de papier sulfurisé, faire griller les tranches de pancetta sur chaque face à 180°.
Eplucher et couper la courge en petits dès, les déposer dans le plat, sur les tranches de pancetta, leur ajouter les quartiers de tomates séchées, la gousse d'ail pelée et écrasée, le romarin. Enfourner pour environ 1/2 heure à 220°.
Au bout de ce temps, retirer le plat du four, jeter la branche de romarin et écraser grossièrement la courge à la fourchette. Répartir dessus les graines de courge et des copeaux de parmesan prélevés à l'aide d'un économe. Faire gratiner 2 minutes sous le gril du four.

mercredi 28 octobre 2009

Les promenades d'automne



Dans les Marais ou en forêt, les feuilles des arbres se sont parées de ces si belles couleurs d'automne. Rouge et or, roux flamboyant, parfois encore du vert, en touches plus ou moins importantes. Les rayons de soleil jouent avec toutes ces couleurs, nous réchauffant gentiment le dos au cours des promenades d'après-midi.
Ce sont les vacances, pour moi aussi (enfin pas totalement!), les cours d'italien ne reprennent que dans 10 jours. Il tempo per fare i miei compiti...
Pour coller à la saison, on peut cuisiner un tas de choses. Les pâtes de Loukoum étaient délicieuses, par exemple. On peut aussi faire un grand classique d'automne. Chacun sa recette, ses petites variations qui apportent une touche personnelle et qui la font différer légèrement de celle du voisin. Voici la mienne.

MA TARTE AUX POIREAUX



pour la pâte :
75g de farine de blé blanche

75g de farine T80

une pincée de sel

une càs de graines de pavot

une càs de tahin

de l'eau


pour la garniture :

3 beaux poireaux

80g de poitrine fumée
une branche de thym

2 oeufs

un yaourt
30g de parmesan râpé

de la noix de muscade

un peu de lait


Préparer la pâte : mélanger les farines, le sel et les graines de pavot. Dans un petit bol, diluer le tahin avec 2 càs d'eau pour obtenir une préparation liquide. La verser sur la farine, mélanger à la fourchette puis ajouter de l'eau petit à petit pour obtenir une boule qui se tienne sans être collante. Laisser reposer au frais au moins 1/2 heure.
Nettoyer les poireaux : couper la partie dure du vert, les rincer et émincer le blanc finement. Les faire revenir doucement dans une cocotte avec un peu d'huile et une petite branche de thym jusqu'à ce qu'ils soient fondants.
Tailler la poitrine fumée en lardons, les faire griller à sec dans une poêle, les essuyer dans du papier absorbant. Les ajouter aux poireaux.
Battre les oeufs avec le yaourt, une pincée de sel, le parmesan et un peu de muscade râpée. Ajouter un peu de lait si la préparation est trop épaisse.
Etaler la pâte dans un moule, la piquer et la faire cuire à blanc 10 minutes à 210°.
Répartir sur le fond de tarte les poireaux puis les recouvrir de la préparation aux oeufs. Enfourner pour 35-40 minutes à 240°.

vendredi 23 octobre 2009

Après le film - la salade de lentilles

A l'intention d'une jeune fille qui n'a pas pu aller au cinéma dernièrement (j'avais promis de te raconter...)

On n'y va pas pour l'histoire, un peu trop "torturée" à mon goût, comme une sorte d'Honoréite aiguë. Mais on y va surtout pour un tas d'autres choses.
Elle porte de jolies robes, ce qui lui va d'ailleurs très bien.
La grande (l'immense) maison de famille donne vraiment envie d'avoir la même plus tard, avec une baignoire, plein de chambres et des lits pleins de coussins sous les fenêtres.
"Personne n'aime les endives braisées dans la vraie vie, Maman."
Louis est très bien, vraiment, j'aime bien ses chemises à carreaux, et en plus il chante juste (encore une fois).
Elle ressemble à son père (celui de la vraie vie, pas celui du film).
On parle d'un chat qui s'appelle Mao.
Les danses bretonnes t'auraient plu, peut-être.
Elle est chiante, terriblement chiante (tout comme sa mère, et sa soeur aussi), il n'y a pas d'autre mot. Ou simplement mal dans sa peau.
Et puis en fait, ça fait du bien de la voir pleurer, sans trop savoir vraiment pourquoi, un peu tout le temps. Ca a quelque chose de rassurant. Comme si on se regardait soi-même avec du recul, on se rend compte combien c'est ridicule et dérisoire, mais combien c'était important sur le moment, et aussi combien ça fait du bien. Certaines dames trouvaient, à la fin de la séance, que "c'était dérangeant". Je ne suis pas d'accord : au fond, quand on y réfléchi bien, c'est quelque part vraiment rassurant.


LA SALADE DE LENTILLES D'EN RENTRANT DU CINEMA



Faire cuire des lentilles vertes dans suffisemment d'eau salée. Porter à ébullition, accompagné d'une gousse d'ail et d'une branche de thym, jusqu'à ce qu'elles soient cuites mais encore légèrement croquantes. Laisser refoidir.
Hacher une échalotte (ou un demi oignon), émietter une demie boite de thon. Les mélanger aux lentilles.
Assaisonner avec une sauce au yaourt, moutarde à l'ancienne, vinaigre et huile d'olive, comme ici.
C'est encore meilleur quand les lentilles sont un peu tièdes.

jeudi 22 octobre 2009

Salade d'hiver-quand les jours passent plus vite

La promesse de voyages futurs (quelques jours à Paris bientôt, et puis Bruxelles plus tard, après l'installation), les invitations sont lancées.
Le plaisir ressenti à la pensée de retrouver une amie pas vue depuis longtemps, au fur et à mesure que les jours nous rapprochent.
Les projets de shopping qui donnent encore plus de hâte à ce séjour.
L'attente un peu enfantine, fébrile, celle qui fait passer les jours plus vite quand je tourne les pages du calendrier en me levant le matin.
Un anniversaire auquel il faut déjà penser car il s'approche à grand pas, la recherche du bon cadeau (l'idée est déjà là, reste la mise en pratique).
Préparer les paquets cadeau, voir le regard d'attente quand le papier est déchiré hâtivement et que les jolis rubans minutieusement choisis tombent par terre, c'est quelque chose que j'aime beaucoup.

Pour l'attente, une jolie salade d'hiver inspiré du dernier marché, un jour où il faisait particulièrement froid.

PETITE SALADE DE CHOU ROUGE




quelques feuilles d'un petit chou rouge
1/2 pomme

quelques noisettes

une bonne pincée de graines de courge et autant de graines de tournesol

pour la sauce : 2 càs de yaourt

une grosse pointe de fourchette de moutarde à l'ancienne

une pincée de sel

2 càc de vinaigre

1 càc d'huile


Rincer les feuilles de chou, les détailler en très fines lamelles.
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients dans cet ordre, ensaucer le chou et le laisser mariner une grosse demi-heure afin qu'il s'attendrisse.
Lui ajouter la demi pomme pelée et coupée en dès, les noisettes grossièrement hachées et les graines.



lundi 19 octobre 2009

I primi corsi d'italiano...

La rentrée est là depuis un moment déjà, me direz-vous... Mais avec des "grandes vacances" décalées, je suis forcément "rentrée" plus tard que d'autres! Peu importe, j'avais décidé depuis quelques temps déjà de me remettre à l'italien... promesse tenue!
Le bruit craquant des feuilles mortes sous mes pieds pressés de se rendre à cet heureux événement, les couleurs orangées des courges sur le marché, mes joues rougies par le froid (les oreilles épargnées par le bonnet en laine!)... tout cela ne peut que confirmer que l'automne est bien là!
Donc une recette de saison pour aujourd'hui, teintée d'Italie pour rester dans l'ambiance! Et si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à tester aussi la polenta au gorgonzola....

Versione italiana di qua!


LEGUMES CARAMELISES FACON CAVOLETTO ...




1/2 potimarron
une pomme de terre
2 oignons
quelques feuilles de sauge séchée
une feuille de laurier
une branche de romarin
une gousse d'ail
une càs de miel
3 càs d'huile d'olive
le jus d'1/2 citron
un peu de sel

Préchauffer votre four à 240°.
Peler oignons et pomme de terre, rincer le potimarron. Couper les oignons en 2, les autres légumes en gros cubes.
Les disposer dans un plat à four, ajouter la gousse d'ail pelée et écrasée et les herbes.
Dans un bol, dissoudre le miel avec l'huile et le jus de citron (si besoin, faire chauffer un peu). En arroser les légumes. Enfourner pour une petite heure, en arrosant de jus en cours de cuisson.

C'est délicieux, surtout si vous aimez le sucré-salé : en effet le miel accompagne très bien la douceur du potimarron. J'ai mangé ces légumes avec une côte de porc "à la vietnamienne" (c'est une recette de ma grand-mère, qu'elle me faisait de temps en temps quand j'étais petite) : faire mariner une bonne demi-heure une côte de porc avec 1 càc de sauce soja et une échalote hachée. Je l'ai ensuite faite cuire à la pôele, mais au four ou au BBQ c'est très bien aussi!


jeudi 15 octobre 2009

Avant le départ - chronique en images



C'était il y a presque un mois, quand le froid n'était pas encore arrivé jusqu'à nous (je n'avais pas encore ressorti mes collants en laine) mais déjà le thé brulant et épicé fut apprécié.

Avec le vent qui soufflait ce soir là (je m'en rappelle encore), l'accueil des vieux fauteuils un peu défoncés, la lumière tamisée des petites lampes et le fouilli des piles de livres (en anglais, souvent!) se sont avérés bien chaleureux.


Le choix des plats a été (comme d'habitude) assez difficile, on a envie de goûter à tout!
Suite aux conseils avisés de la serveuse (une grande fille filiforme qui venait du sud-ouest et qui aimait beaucoup la graisse d'oie), nous avons fini par commander un curry de légumes pour l'une (plein de pistaches et de légumes doucement épicés) et un croque pesto au chèvre pour l'autre (accompagné d'une immense salade au saumon fumé, tomates séchées et graines de tournesol).





Nous n'avions plus faim (les portions sont copieuses), mais la gourmandise nous a poussé a partager une part de cheese cake caramel au beurre salé...

J'aime beaucoup l'ambiance, ce côté "so british", les tas de livres de cuisine, les montagnes de coussins sur les canapés, la carte des thés, le menu du jour marqué sur une grande ardoise qu'on amène près de votre table, les étagères chargées d'objets aussi charmants les uns que les autres...


Difficile de résister à l'envie d'y passer une après-midi entière, en conpagnie d'un thé, d'un scone tout chaud et d'une bonne copine!

Dolly's
16-18, avenue de la Libération
14000 Caen
02-31-94-03-29

mercredi 14 octobre 2009

De retour...



Le soleil était au rendez-vous, bien sur, mais aussi un léger vent insulaire.

Les façades blanches aux volets bleus, les domes des églises, les chats qui peuplent les ruelles étroites, les papis sur leurs ânes, l'eau transparente, les jus d'oranges pressés...








Les vues extraordinaires, Santorin volcanique aux roches rouges et noires, les oliviers à perte de vue, les petits villages paisibles, l'odeur du jasmin, le rose des bougainvilliers...





LA salade grecque, les gâteaux au miel et noix ou bien miel fromage cannelle, les boulettes de viande, les calamars et poulpe grillés, le tzatziki...








samedi 19 septembre 2009

Sa mélancolie, un premier carrot cake



J'aime beaucoup son côté à la fois rock et doux, sa voix qui souvent parle plus qu'elle ne chante.
Ses paroles, poétiques et crues, vraies et rêveuses, tristes mais pleines d'espoir.
La mélancolie qui se dégage de ses chansons, leur côté "tragédie de la vie de tous les jours".
Sa voie, qui sait être douce et rude.
Bref, j'aime beaucoup Miossec.

Je ne suis pas sûre que cette recette s'accorde bien de cette bande son, vous ferez comme bon vous semble...
Cela faisait longtemps que je me disais qu'il faudrait quand même un jour que je goute à un carrot cake. Mais voilà, dans les restaurants, les salons de thé ou les brunchs, j'ésitais et je finissais toujours par choisir autre chose.
Après en avoir vu un peu partout sur la blogosphère, j'ai décidé de me jetter à l'eau.
La recette finale est fortement inspirée de celle de Loukoum.


CARROT CAKE


pour un moule de 25 cm :
3-4 carottes (selon leur taille)
2 oeufs
80g de cassonade
un sachet de sucre vanillé
2 càs de purée d'amandes
80g de farine (T80)
1/2 càc de levure chimique
1/2 càc de cannelle
75g d'amandes en poudre
une poignée de noisettes
une poignée d'amandes
un citron non traité

Peler et râper les carottes, prélever et hacher finement le zeste d'un demi citron, concasser grossièrement les amandes et noisettes.
Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, battre les oeufs avec les sucres jusqu'à ce que le mélange devienne mousseux. Ajouter successivement, et en mélangeant entre chaque, la farine, la levure, la cannelle, le zeste de citron, les amandes en poudre. Terminer par les amandes, les noisettes et enfin les carottes.
Verser dans un moule à cake et enfourner pour environ 3/4 d'heure.

A déguster à la sortie du four, ou bien le lendemain, ou le surlendemain (s'il en reste...) avec un thé bien chaud, forcément!


samedi 12 septembre 2009

Crumble salé automnal



Je suis dans une période crumble.
Mais cette fois-ci c'est du salé.
Une recette extraite du livre acheté ici. C'est la première testée, et elle semble très prometteuse quant au reste du livre...
Un crumble original, tout doux et agréablement relevé. Un crumble d'automne (je trouve, même si on n'y est pas encore officiellement...), parfaitement épicé, idéal pour réchauffer les diners des soirées qui se font plus fraiches...


CRUMBLE TIEDE DE PATISSON AUX EPICES




un patisson (environ 15 cm de diamètre)
un oignon blanc
une grosse courgette

1/2 càc de raz-el-hanout

3 càs de faisselle de chèvre


150g de farine

3 càs de flocons d'avoine

1 càs de graines de courge

1 càs de graines de tournesol

1 càc de quatre-épices

75g de beurre

Faire cuire à l'eau bouillante le patisson (le retourner à mi-cuisson car il flotte). Le retirer au bout de 30 minutes environ. Laisser refroidir.
Mélanger la farine, les flocons d'avoine, les graines, le quatre-épices, une pincée de sel. Ajouter le beurre en petits morceaux, mélanger pour obtenir une pâte sableuse.
Peler et émincer l'oignon, rincer et couper la courgette en très fines rondelles. Les faire revenir dans un peu d'huile.
Préchauffer le four à 210°.
Ouvrir le patisson en 2, l'évider en retirant les graines et en prenant soin de ne pas abimer la coque. Hacher grossièrement la chair, l'ajouter au mélange courgette-oignon, faire revenir encore 6-7 minutes avec un peu de sel et le raz-el-hanout.
Retirer du feu, incorporer la faisselle bien égouttée. Remplir les "coupelles" du patisson de ce mélange, recouvrir de pâte à crumble et enfourner pour 30 minutes environ.


J'ai adapté la recette à mon frigo et à mes placards : la courgette et l'oignon viennent remplacer des fonds d'artichauts, le raz-el-hanout du curry et du cumin en poudre et dans ma pâte c'était du paprika et non du quatre-épices. J'ai également rajouté dans la pâte des flocons d'avoine et des petites graines qui apportent encore plus de croquant!
Mais, de la part de quelqu'un qui a testé la recette en version originale, c'était très bien aussi!




lundi 7 septembre 2009

Les céréales c'est trop bon! Acte 2

Et oui, quand c'est bon, on y revient!
J'aime décidément beaucoup ce livre, et je pense que c'est d'ailleurs la première fois que je fais autant de recettes d'un même bouquin de cuisine (car non, ce n'est pas fini!). J' ai découvert en le feuilletant avant de l'acheter que cette très chouette recette en était extraite elle aussi...

Après ces quelques jours de rafraichissement, un peu de chaleur est enfin revenue! (Même s'il fait toujours bien frais tôt le matin...) Je profite de ces températures de saison pour préparer encore quelques salades : bien fraiches et copieuses, je pourrais m'en nourrir tout l'été!

Deux recettes pour aujourd'hui : une salade donc, et un plat complet.



SALADE FRAICHEUR




pour 2 personnes en entrée ou une seule en plat principal :
80g de blé

un avocat

une tomate (la mienne était jaune)
un petit bulbe de fenouil

un citron

2 càs de féta en dès

2 càs de sauce soja

2 càs d'huile (ici un mélange)


Faire cuire le blé à l'eau bouillante salée comme indiqué sur le paquet. Egoutter et laisser refroidir.
Dans un bol, préparer la sauce : mélanger 2 càs de jus de citron, l'huile et la sauce soja. Bien émulsionner.
Emincer finement un peu de fenouil. Couper la tomate et l'avocat en petits dès.
Réunir tous les ingrédients dans un saladier avec le blé, arroser de sauce et mélanger.
On peut la servir avec des pousses d'alfafa germées.

C'était la première fois que je goûtais des tomates jaunes, j'ai été agréablement surprise : le goût est différent, plus doux que les rouges. En parlant de tomates rouges, j'ai également découvert la Rose de Berne : une tomate très savoureuse, charnue et à la peau très fine. Délicieuse, je la mangerais presque au goûter!


PILAF D'EPEAUTRE AU POULET ET HARICOTS VERTS




pour 4 personnes :
200g d'épeautre
3 blancs de poulet
200g de haricots verts
2 tomates
un oignon
75ml de bouillon de légumes (il m'en a fallu plus)
une càc de curry
un petit morceau de gingembre frais

Peler et émincer l'oignon. Equeutter et rincer les haricots verts. Peler et hacher très finement le gingembre.
Découper les blancs de poulet en morceaux. Dans une cocotte les faire revenir quelques instants à la poêle dans un peu d'huile. Retirer et réserver les. Ajouter l'épeautre, l'oignon et le gingembre. Faire dorer sur feu vif en mélangeant sans cesse. Rajouter le poulet, poudrer de curry, verser le bouillon chaud et laisser cuire 30 minutes environ.
Une dizaine de minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les haricots recoupés en 2 ou 3, et les tomates en dès au dernier moment.

C'est très bon, très rassasiant. J'ai remplacé par des haricots verts les pois gourmands initialement prévus, n'en ayant pas trouvé sur le marché.

Sur ce, je m'en vais picorer les dernières framboises de la saison, généreusement données par une collègue avec le kilo de pèches jaunes que je lui avais commandé l'autre jour...

jeudi 3 septembre 2009

Les céréales c'est trop bon!




C'est la rentrée, septembre est arrivé, le temps a changé...
On ressortirait presque les pulls, les sandales d'été ont retrouvé leur boite, le parapluie commence à s'ouvrir...
Ce léger refroidissement m'a donné envie de saveurs épicées, de quoi se réchauffer un peu en attendant les potirons et autres cucurbitacées (j'aime bien ce mot!) pour de chaudes soupes automnales!
Mais c'est aussi la saison des prunes qui commence : j'adore les Reine-Claude et alors que certaines en font des tartes, j'ai opté pour un crumble. Oui, encore un, fruité et épicé!

"Les céréales c'est trop bon!" c'est pas moi qui le dit, c'est Catherine Madani, et c'est aux éditions Minerva. Un très chouette livre, avec plein de recettes toutes plus alléchantes et originales les unes que les autres, aussi bien salées que sucrées (entre autres un certaine salade de fruits au quinoa...). Je vous en reparlerais très vite!


BOULETTES DE BOULGOUR ET D'AGNEAU EPICE



pour une vingtaine de boulettes :
300g d'agneau haché

80g de boulgour

un oignon nouveau
coriandre (séchée pour moi) et menthe

20g de pistaches non salées

1càc de graines de cumin
1/2 càc de quatre-épices

1/2 càc de cannelle

1/2 càc de piment d'Espelette


Préchauffer le four à 180°.
Faire cuire le boulgour à l'eau bouillante salée environ 10 minutes. Egoutter et laisser refroidir. (J'ai préféré faire cuire le boulgour comme ceci plutôt que de le faire simplement gonfler dans l'eau chaude, comme c'était conseillé dans la recette. Je le trouve toujours trop sec préparé comme ça, même si c'est plus rapide!)
Eplucher et émincer finement l'oignon (conserver un peu de vert), le faire revenir rapidement dans un peu d'huile d'olive.
Hacher les pistaches.
Dans un grand récipient, mélanger (à la main) la viande hachée, le boulgour, les pistaches, l'oignon, les herbes et le vert d'oignon hachés et les épices.
Former des petites boulettes en les roulant dans le creux de la main, les placer dans un plat à four huilé. Enfourner pour 20 minutes en retournant les boulettes à mi cuisson.
Servir sous forme de brochettes avec des tomates séchées.

J'ai toujours eu une certaine appréhension à préparer des boulettes : la cuisson à la pôele ne m'a jamais réussi, probablement car je ne mets pas assez d'huile (je dois être allergique à la friture!) du coup ça accroche au fond de la poêle et c'est tout sauf présentable! J'ai bien aimé cette idée de cuisson au four, bien plus simple (et moins grasse!). Les boulettes sont tendres mais avec un petit côté croquant apporté par le boulgour, et épicées pile comme il faut!


CRUMBLE EPICE DE REINE-CLAUDE



500g de Reine-Claude
2càs de miel

1/2 càc de quatre-épices


50g de beurre mou

5 spéculos

80g de farine

1càs de poudre d'amandes

3càs de cassonade

2 càs de flocons d'avoine

Rincer, dénoyautter et couper les prunes en deux. Les faire revenir à la poêle dans un peu de beurre avec le miel et le quatre-épices jusqu'à ce que le jus rendu soit évaporé.
Préchauffer le four à 210°.
Dans un grand récipient, émietter les spéculos en laissant quelques morceaux. Y ajouter la farine, le sucre, les flocons et la poudre d'amandes. Bien mélanger puis incorporer le beurre en petits morceaux à l'aide d'une fourchette pour obtenir une consistance sableuse.
Dans un plat disposer les fruits et les recouvrir de pâte. Enfourner pour 30 à 35 minutes.
A déguster bien chaud, sans se bruler pour autant!

Le quatre-épices colle bien avec le reste de la recette, la réchauffe sans la poivrer trop; c'est top!
J'avoue que j'avais un peu peur que le côté muscade l'emporte sur le reste mais non, dans ces proportions c'est parfait!


lundi 31 août 2009

Poissons

Filet de rouget en papillotte

Salade de haddock à l'orange

Carpaccio de pommes et crevettes

Clafoutis thon-champignon


Saumon Patoumi

Petites bouchées au poisson fumé


Crevettes en gelée de clémentine

Bonnes tables

Cake thé

Dolly's

L'afghani

La Petite Marmite

Le Clos des Gourmets

Le d'Antan Sancerrois

L'auberge des deux tonneaux

Assanabel (restaurant libanais)

Le Pressoir ( Ivan Vautier)

Viandes et volailles

Sauté de veau acidulé

Poulet au citron confit

Hamburger

Lapin mariné au citron

Saltimbocca

Filet mignon à la pèche

Boulettes de boulgour et d'agneau épicé

Pilaf d'épeautre au poulet et haricots verts

Kabuli palaw

Cailles aux 2 figues

Lapin à la moutarde

Magret de canard à l'orange caramélisée, compotée de fraises au gingembre


Tajine d'agneau aux poires et au safran

Gratin de confit de canard aux 2 pommes

Céréales craquantes (et autres pâtes, riz, etc...)

Pâtes au sésame

Risotto d'épeautre aux amandes et au jambon sec

Risotto ai funghi porcini

Curry d'aubergine


Salade de céréales et crudités

Boulettes de boulgour et d'agneau épicé

Pilaf d'épeautre au poulet et haricots verts

Salade fraicheur (blé, féta et crudités)

Risotto de céréales et fenouil

Les pâtes au brocoli

Spaghetti d'automne à la courge


Gratin de crozets aux poireaux


Pâtes au chou et aux lardons

Tartes et "pâtes" salées

Petits pâtés épinard-ricotta

Pizza

Muffins salés

Tarte aux légumes

Crumble tiède de patisson aux épices

Tarte aux poireaux


Clafoutis thon-champignon


Religieuses petits pois et menthe fraiche


Tarte fine tomates-féta

Tarte tomates-chèvre


Chouquettes au foie gras

Pizza toute verte à la roquette

Légumes

Velouté carottes corail

Petits pâtés épinard-ricotta


Clafoutis artichauts et tomates séchées


Burger végétarien aux légumes grillés

Clafoutis brocoli et amandes

Soupe froide au concombre


Tarte "avalanche de légumes"

Crumble tiède de patisson aux épices

Curry d'aubergine

Tian de légumes

Carrot cake

Légumes caramélisés

Salade de chou rouge

Salade de lentilles vertes et thon


Gratin de courge

Gratin d'hiver (pommes de terre-muscade-fromage)

Pizza fenouil-artichaut

Risotto de céréales et fenouil

Religieuses petits pois et menthe

Tarte fine tomates-féta

Caviar d'aubergine

Tarte tomates-chèvre

Les pâtes au brocoli

Spaghetti d'automne à la courge

Gratin de crozets aux poireaux

Pâtes au chou et aux lardons

Pâtes au pesto, courgette et roquette

Petites gourmandises...

Madeleines

Pancakes aux fruits rouges

Les délicieux muffins des Chéchés

Muffins fraise-basilic

Carrot cake

Mini-financiers au matcha

Petits pains chocolat-noisette

Cookies aux graines

Les gaufres

Desserts

Tiramisù aux fraises

Rhubarbe à la vanille, fraises et tuiles dentelle

Clafoutis aux cerises

Crumble de nectarines au miel

Crumble épicé de Reine-Claude

Gâteau au yaourt, noisette et pommes caramélisées

L'entremet pralin chocolat de Loukoum

Pannettone perdu, compotée de fruits rouges aux épices

La galette des rois

Tarte ananas rôti-chocolat au lait


La charlotte fraise-rhubarbe de Loukoum


Tartelettes fraise-rhubarbe

Dessert crémeux et croustillant à la rhubarbe


Clafoutis renversé cerises-amandes

Chaussons aux poires

Verrines poire-roquefort

Pommes au four à l'hibiscus, dragées concassées
(d'après Alain Passard)

Entremets poire spéculoos

Ananas à l'huile d'olive, miel et citron vert (Alain Passard)

Petits farcis sucrés craquants "esprit crumble" (Alain Passard)





mercredi 26 août 2009

Du sucré, puis du salé - Etes-vous arrangée par Duke Ellington?





La chaleur de cette fin août incite à tirer les volets dans la journée, à rester dans la fraicheur de l'ombre...
Le dernier disque acheté tourne en boucle, ces pommes d'amour me donnent envie de sucré... La tartelette aux framboises était délicieuse (celle au citron aussi, parait-il), encore plus apréciée quand on a faim!
Les compagnons de mes heures ombragées se nomment Colin et Chloé et Alise et Chick, Mr Meursault, Santiago...
Dimanche, le chemin du marché était pavé des cloches joyeusement carillonantes de la cathédrale, les guêpes tournaient autour des étals de pêches odorantes. Les tomates de Marmande sont énormes et goutues, elles se passent volontiers d'assaisonnement.
Les retours de vacances commencent à s'amorcer et c'est tant mieux, signe que mon départ se raproche...
Les odeurs de barbecue me narguent quand je passe à vélo. A défaut de grillades, je me rabats sur les salades, tout aussi estivales. Celle-là est inspirée de celles-ci, aux photos magnifiques.


CRUMBLE DE NECTARINES AU MIEL


8 petites nectarines blanches
2 càs de miel d'acacia

50g de beurre demi-sel
à température ambiante
100g de farine T80

2 càs de poudre de noisette

3 belles pincées de flocons d'avoine
3 càs de cassonade


Préparer la pâte : mélanger la farine, le sucre, les flocons d'avoine et la poudre de noisette dans un saladier. Ajouter le beurre en petits dès, travailler à l'aide d'une fourchette pour obtenir une texture sableuse. Réserver au frais (on peut la préparer la veille).
Eplucher et couper les nectarines en fins quartiers, les poêler dans un peu de beurre. Ajouter le miel, laisser cuire jusqu'à ce que le jus soit évaporé et qu'elles commencent à dorer joliment.
Déposer les fruits dans un plat à four, parsemer de pâte et enfourner pour 30 minutes dans un four préalablement préchauffé à 220°.
Déguster tiède, c'est bien meilleur!


SALADE DE CEREALES ET CRUDITES



pour une jolie portion de salade :
50g de céréales (ici un mélange de quinoa, amarante et blé concassé)

une petite tomate

un oignon nouveau

un petit tronçon de concombre

une càs de féta coupée en dès

quelques olives niçoises
*
3 feuilles de menthe

sel, huile et vinaigre balsamique


Faire cuire les céréales à l'eau bouillante salée, les égoutter et laisser refroidir.
Laver la tomate, peler le concombre et l'oignon. Détailler ces deux derniers en très fines lamelles, la tomate en petits dès. Hacher finement la menthe et un peu de vert d'oignon.
Dans un bol, mélanger les céréales, les légumes, la féta, les olives et les herbes.
Assaisonner de sel, de 2 càc d'huile (la mienne est un mélange) et d'1 càc de vinaigre balsamique.
Déguster bien frais.

*J'achète de toutes petites olives noires, appellées "niçoises". Je les conserve au frigo dans un petit pot bien ferné, entourées d'un filet d'huile d'olive et d'une pincée de feuilles de thym. Elles sont ainsi bien parfumées...



mercredi 19 août 2009

Marcher pieds nus dans l'herbe, et la saveur du miel



Par cette écrasante chaleur d'août, un refuge a été parfaitement trouvé dans un immense parc floral, jardin anglais magnifiquement entretenu au bord de l'eau.
Les larges étendues de pelouses vertes appellent la plante des pieds, l'ombre des érables, bambous et autres séquoias est agréablement rafraichissante.





On se laisse bercer par le ronronnement des abeilles dans les sauges, on se laisser porter par les délicates effluves de ces milliers de fleurs.
L'envie d'un pique-nique au bord de l'étang nous traverse, la flânerie est toute douce sous la tonnelle recouverte de glycines.


On en ressort calme, apaisé, et on se dit que c'est bien dommage d'être s'y loin, car les promenades en fin de journée, ici, doivent être un pur bonheur.



Sans transition...

FILET MIGNON A LA PECHE



pour 2 personnes :
1/2 filet mignon de porc (c'était un reste)
une belle pèche jaune
2 oignons rouges
une branche de romarin
2 càs de miel d'acacia

Dans une cocotte bien chaude, faire dorer le filet mignon dans un peu d'huile d'olive à feu vif.
Peler la pèche, la couper en quartier, puis chaque quartier en fines tranches.
Eplucher les oignons, les couper en 4.
Une fois la viande bien revenue sur toutes ses faces, baisser le feu, ajouter la pèche et les oignons, le miel, une pincée de gros sel et un peu d'eau si besoin. Couvrir et laisser mijoter environ 15 minutes selon l'épaisseur de la viande, en retournant à mi-cuisson et en arrosant de jus.
Avec du riz, c'était très bon.

Dans la boutique, il y avait un magnifique livre de cuisine sur les légumes et les fruits du jardin, très joliment illustré. Certes, c'est un livre pour enfant, mais les recettes sont assez recherchées, et il était tellement appétissant qu'on est reparties avec! J'aurais sans doute l'occasion de vous en reparler...