lundi 28 décembre 2009

Noël tradi, quand le dessert est une variable dans l'équation!

Tous les ans, depuis aussi longtemps que je me souvienne, nous mangeons la même chose pour le réveillon.


Au fil des années, les convives changent plus ou moins, le foie gras acheté a petit à petit été remplacé par du fait maison, le traditionnel pâté en croûte est toujours de sortie (même si la farce varie légèrement à chaque cuvée ; cette année c'était agneau, porc et truffe)... Et il est bien entendu inconcevable de programmer autre chose au menu ce soir là (toutes les tentatives de putch culinaire ont lamentablement échoué : "Et si on faisait autre chose pour Noël cette année?" "Non!"), d'autant plus qu'on ne mange du pâté en croute qu'à ce moment là...
Ne cherchez pas la recette, elle est secrète et amoureusement confectionnée tous les ans par ma grand-mère!


Le dessert est donc la seule variable dans cette équation de Noël, en règle générale on ne se casse pas la tête, on va chercher un dessert glacé chez Picard et on n'est jamais déçu.
Cette année, j'avais envie de tester quelque chose. La recette de Loukoum est terrible, vraiment : un dessert qui en jette, tout bête à faire, un peu long certes mais qui a le mérite de pouvoir se préparer à l'avance. J'ai juste remplacé la couche de caramel par une couche de framboises. Leur petit goût acidulé se mariait bien avec le reste du gâteau. Par contre ne zappez pas (comme moi) l'étape "30 minutes au congélo" qui est indispensable pour que la mousse prenne bien.



Evidemment nous avons été gâtés (et ce n'est pas encore fini!), nous nous sommes régalées et le retour à la réalité ce matin a été bien difficile...

J'espère que vous avez tous passé un bon Noël

lundi 21 décembre 2009

L'afghani - Paris à quelques jours de Noël


La dernière virée parisienne de 2009.
Les jolies photos des grilles du Luxembourg méritaient bien les pieds presque congelés par le froid.
De jolis paquets contenant de très jolies choses auxquelles je ne pensais plus, la surprise n'en était que plus belle.
Le restaurant afghan du samedi soir était excellent. La lumière ne se prêtait guère à une séance photo, mais Loukoum a fait ça très bien! En effet, les aubergines frites (borani) et les ravioli au poireaux (ashak) étaient succulents, mais la soupe aux légumes secs (shorma) ainsi que le Qabeli valaient eux aussi le détour. Une excellente soirée....
L'Afghani
16, rue Paul Albert
75018 Paris
01 42 51 08 72

Le lendemain midi, c'était un repas fait maison qui nous attendait. Un repas d'anniversaire très chic, recherché et largement apprécié, qui mériterait d'ailleurs une médaille d'or! Ecoutez (et voyez) un peu : en entrée, un cappuccino de lentilles vertes et ses ravioli au foie gras; un filet de bar (divinement cuit!) sur un risotto aux encornets, et pour finir en beauté de l'ananas rôti aux épices caché sous une coque en chocolat (c'est la sauce au chocolat chaude qui fait fondre la coque...)... Bref, nous avons été gâtées!






mardi 15 décembre 2009

Un "bon pour" - kabuli palaw



Une jolie carte venue compléter la "collection"...
La prévisions des derniers achats de Noël, pour les autres mais aussi pour soi, il faut savoir se faire plaisir de temps en temps!
La promesse de beaux moments...
Un "bon pour", car la fameuse date approche et que j'aime bien certaines petites traditions que l'on s'est créé dans la famille...
La préparation d'une nouvelle escapade parisienne, le restaurant réservé par téléphone, le choix (difficile) des expositions que l'on ira voir, et celles que l'on devra remettre à plus tard, faute de temps...
Un an de plus bientôt, si vite passé...
Un joli petit dicton , trouvé dans des chocolats si gentiment offerts (cette reconnaissance qui fait tant plaisir...) :
Bacio non dato è bacio sprecato ; l'amore dev'essere assaggiato.

Pour se mettre dans l'ambiance avant ce week-end, une recette afghane (le plat national parait-il) légèrement revue à ma sauce, mais trouvée ici.

KABULI PALAW



pour 3 personnes :
une cuisse de poulet

un verre de riz basmati

un oignon

une carotte

une poignée de raisins secs (bruns)

1 càc de graines de coriandre

1/2 càc de cannelle en poudre

1/2 càc de graines de cumin

2 gousses de cardamome

une gousse d'ail

1/2 càs de sucre


Râper la carotte, peler et émincer finement l'oignon. Oter la peau du poulet, séparer le haut et le "bas" de la cuisse.
Dans une cocotte, faire chauffer un peu d'huile avec le sucre. Ajouter la carotte et la faire dorer 5 minutes. Réserver.
Rajouter un peu d'huile et faire revenir les raisins 5 minutes pour qu'ils gonflent. Réserver avec la carotte.
Dans la même cocotte, faire dorer la viande sur toutes ses faces. La retirer, mettre à sa place l'oignon haché et le faire dorer. Pendant ce temps, prélever la chair du poulet et la découper en petits morceaux.
Une fois que les oignons ont pris une jolie couleur, ajouter la viande, le riz, les épices, du sel et un verre d'eau. Laisser bouillir 5 minutes. Baisser le feu, ajouter la gousse d'ail entière, la carotte, les raisins et un verre d'eau supplémentaire. Mélanger, couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes en remuant de temps en temps pour éviter que ça accroche au fond...
Manger très chaud.


( un baiser non donné est un baiser gaché ; l'amour doit être gouté)

jeudi 10 décembre 2009

Gnocchi et sutures coronariennes




Passage éclair en région parisienne
La découverte de la réa cardiaque, du métier d'infirmier anesthésiste, les fils si fins qu'on a du mal à les distinguer, un quadruple pontage "en Y", le coeur qui se vide puis s'arrête, les coronaires si fines, presque translucides...
Je ne compte pas toutes les choses que j'ai vues et apprises tout au long de cette journée à Foch, mais j'en garde des souvenirs plein les yeux. Le bloc au sous-sol, la Tour Eiffel qu'on apperçoit par les fenêtres de réa au dernier étage...
J'ai été très heureuse de pouvoir m'asseoir (enfin!) sur le quai de la gare, après plus de 6 heures passées debout dans un bloc glacial, le nez au-dessus d'un coeur. J'ai aussi été très heureuse de manger le roti au romarin et les gnocchi faits maison qui l'accompagnaient, surtout après le sandwich pré-maché du midi...
Dans le train qui m'emmenait loin de tout cela, chantonnant tout bas le dernier refrain qui m'a accroché l'oreille, je revivais cette journée en feuilletant L'officiel des spectacles, à la recherche d'une occupation pour la prochaine escale parisienne. Le week-end ne sera pas assez long...

Pour accompagner tout ça, la recette toute bête d'un très bon gâteau, mangé lui aussi dans un hôpital...



GATEAU AU YAOURT, NOISETTE ET POMMES CARAMELISEES

1 yaourt nature
2 pots de sucre roux
1 pot de farine de noisette
2 pots de farine de blé
1/2 sachet de levure chimique
3 oeufs
3/4 de pot d'un mélange huile+lait
une petite pomme
1 sachet de sucre vanillé

Mélanger tous les ingrédients dans l'ordre (c'est très important!).
Préchauffer le four th7.
Verser la pâte dans un moule à cake recouvert de papier sulfurisé. Peler et couper la pomme en petits dès, les répartir à la surface du gâteau, saupoudrer de sucre vanillé.
Enfourner pour 45 minutes.