Un certain gâteau, et d'autres petites choses

Le gâteau est très important, parce que tout (comme vous allez pouvoir le constater) a tourné autour de lui ce WE.

En me baladant sur le blog de La Mangue, je suis tombée, un peu par hasard, sur une recette de gâteau à la poêle. J'avais justement 2 belles nectarines jaunes qui attendaient patiemment leur tour dans la coupe sur la table basse du salon, alors ni une, ni deux, j'ai dégainé ma poêle.
J'ai légèrement loupé l'étape du retournage de gâteau (la chaleur avait du faire fondre la partie logique -déjà pas bien développée- de mon cerveau puisque je l'ai retourné du même côté...). Je devais surement être troublée par les parfums napolitains qui arrivaient jusqu'à mes oreilles. Enfin bref, après avoir tant bien que mal réparé mon erreur, ledit gâteau a quand même fini par atterrir dans mon assiette. Et s'il n'était certes pas aussi présentable que l'original, il était bien bon quand même!


Le gâteau a été réalisé en fin d'après-midi, en vue d'être mangé (en partie) avant la séance de 20h15, et ceci afin de tenir jusqu'à la fin du film, très théâtral, très second degré, très léger, ce qui est relativement agréable en ces temps de crise et de décès (qui n'est pas au courant que M.J. est mort!?!)

Le fameux gâteau (toujours lui!) a été dégusté (en plusieurs fois, rassurez-vous!) devant un merveilleux concert du plus merveilleux des groupes actuels (aucun avis contraire n'est accepté; et oui, ce blog est en passe de devenir ma petite dictature!). J'ai longuement envié (et je les envie toujours) toutes les personnes présentes dans cette pièce, encore plus que ceux qui étaient au Bataclan le 12 mai dernier (où je n'étais pas...). Mais je ne perd pas espoir, je les ai déjà loupé 2 fois, la troisième sera la bonne! Vais-je enfin réussir à voir Beirut en vrai?

Sans transition, la fin de ma petite session "home-made fast-food" : une envie de pizza assouvie grâce à une recette photocopiée dans un magazine de cuisine (oui mais lequel?) feuilleté au travail, un jour de très haute activité (activité feuilletage de magazine donc, en long en large et en travers, on aurait même pu les apprendre par coeur tellement on avait rien de mieux à faire ce jour là ; et non, je ne suis pas payée à rien faire, enfin pas tous les jours).


la pizza, donc :
une pâte à pizza (toute prête, car après cette harassante journée de labeur, mettre la main à la pâte était inconcevable)
une boule de mozzarella (di bufala, c'est bien meilleur)
2-3 petits oignons nouveaux
4 fines tranches de pancetta
quelques coeurs d'artichauts à l'huile



Préchauffer votre four à 240°/th 8.
Egoutter la mozza, la couper en tranches assez épaisses.
Couper les tranches de pancetta en 2.
Egoutter les artichauts, couper les plus gros en 2.
Peler les oignons, les couper en fins anneaux.
Etaler la pâte sur une plaque à four, dans son papier. Répartir dessus successivement les tranches de mozzarella puis les oignons, les artichauts et la pancetta.
Enfourner pour 25-30 minutes.


Pendant que la pizza cuit, préparer le dessert. Par exemple un yaourt nature additionné d'un peu de sucre roux, de quelques graines de vanille et d'une belle poignée de fruits rouges.