dimanche 22 août 2010

Des pré-vacances au soleil, le silence de la campagne, Polanski sur la route



Une journée, c'est parfois suffisant pour se couper du monde, de ses petites habitudes, et ça fait du bien!
Dans le fin fond de la Brenne, on mange du poulet à la vietnamienne au barbecue, on profite du silence, on fait des pizzas et des tartes aux abricots, on s'allonge dans l'herbe au bord d'un étang, on savoure le petit-déjeuner sur la terrasse en se laissant doucement réchauffer par le soleil matinal, on cueille des mûres sur le bord du chemin, un verre de cidre pour l'apéro au soleil couchant....
Bref c'était une jolie coupure, un agréable moment passé entre cousins au soleil et au calme de la campagne...



Et puis sur la route, pour la faire paraitre moins longue, on peut se faire accompagner de Roman Polanski grâce à cette Grande Traversée que France Culture lui consacre, ou alors on peut aussi (ré)écouter les Libertines, après avoir lu ça (je ne sais pas pour vous, mais j'aurais largement pu écrire tout ça -enfin certainement pas aussi bien- tellement je m'y retrouve -sauf quand elle demande John en mariage, évidemment....)

mercredi 11 août 2010

Profiter de la pluie...


... pour se remémorer les jolis moments, les expos rigolotes et surprenantes (sur la lingerie par exemple), le crumble aux fruits brulant dans un minuscule salon de thé, les projets de vacances et les invitations à venir, et puis aussi les énormes petits-déjeuners qu'on peut faire pendant ces week-end aoûtiens ...


Ce jour là il y a eu des gaufres-blinis (le gaufrier nous a laché au moment crucial!) qui n'avaient certes pas la forme réglementaire mais qui gardaient un goût délicieux! Des compotes rhubarbe et abricot-menthe, du caviar d'aubergine et des scones salés (j'avoue que j'ai été influencée par la blogo-culinosphère, j'ai suivi la recette de Beau à la louche et fait des scones tomates séchées-parmesan qui étaient encore meilleurs le lendemain, légèrement grillés).



Pour le caviar d'aubergine, c'est très simple. Il vous faut une jolie aubergine lavée et équeutée qu'il faut couper en deux dans la longueur, piquer avec un couteau et parsemer de morceaux de laurier. L'enfermer ensuite dans une papillote de papier alu et l'oublier à four chaud (240°) pendant environ 40 minutes. Au bout de ce temps, la sortir, la laisser refroidir puis gratter la chair avec une fourchette et l'écraser avec de l'huile d'olive, du jus de citron, du sel, du thym et de l'ail finement haché (ou mieux : pressé).



Pour une dizaine de gaufres (avec ou sans la forme, selon que vous ayez ou non un gaufrier en état de marche) :
250g de farine

200g de sucre

2 oeufs

75g de beurre

Mélanger la farine avec le sucre, ajouter les oeufs battus et une pincée de sel puis le beurre fondu mais pas cuit. Compléter avec de l'eau (environ 1/2L à 3/4L) pour obtenir une pâte fluide.
Si possible, préparer la pâte la veille pour le lendemain.
Faire chauffer le gaufrier, le beurrer puis verser la pâte, retourner l'appareil et laisser cuire (mais à la poêle, ça marche très bien aussi!)

mardi 3 août 2010

Au d'Antan sancerrois...

Il y a des restaurants où il faut vraiment aller au moins une fois dans sa vie.
Des restaurants où on ne regrette rien.
Des restaurants pour lesquels on serait prêts à se "priver" de petits bistrots et autres plaisirs occasionnels juste pour s'offrir une très belle table une ou deux fois par an.
Le d'Antan Sancerrois fait partie de ces restaurants là.

Ce vendredi soir, les deux salles étaient quasiment pleines, c'est déjà bon signe.
La déco est sobre et moderne, de jolies fleurs par-ci par-là (ils ont tout refait il a quelques mois).
J'avais repéré la carte d'été déjà plusieurs jours auparavant, j'attendais avec hâte le jour fatidique, nous n'avons pas été déçues bien que le choix ai été difficile...

Tout d'abord une (petite) mise en bouche

Gazpacho de tomate, crème crevette-aneth, tartare de tomate et caviar d'aubergine

La crème est très fine (faite au siphon sans doute) avec un parfum de crevette très intense, délicieusement fondant...

En entrée, j'ai opté pour le saumon fumé maison, délicatement parfumé et parfaitement cuit, légèrement cru au coeur, il fond dans la bouche.

Coeur de filet de saumon sauvage à peine fumé, jeunes légumes de printemps à l'huile de truffe, mousseline de racine de persil

Il y avait aussi du foie gras, très bon lui aussi, bien que moins original et moins "épatant" que le saumon.

Foie gras de canard laqué au pain d'épices, tranches de brioche tiède

Pour continuer dans le même état d'esprit (celui de la gourmandise et du raffinement!), le Saint-Pierre était parfait, le beurre de carottes très crémeux était un excellent accompagnement, et les langoustines délicieusement croustillantes!

Dos de Saint-Pierre rôti au beurre de carottes, fingers de langoustines et pommes de terre écrasées à l'huile d'olive et aux cébettes

Le veau n'était pas mal non plus, ainsi que la poêlée de champignons qui l'accompagnait (girolles et champignons de Paris)

Filet mignon de veau rôti, jus tranché à l'estragon, tian de légumes comme en Provence

Enfin, last but not least, les desserts! Autour de la fraise, la soupe finement épicée était très gouteuse, l'entremet alliait parfaitement les parfums du chocolat, de la pistache et de la fraise.
La crème anglaise n'avait malheureusement pas assez le goût du Baileys, mais le chocolat était... très chocolat!

Déclinaison de fraises

Croustillant au chocolat coeur fondant, crème anglaise au Baileys

Et pour faire passer l'addition avec plus de douceur, un mini financier tout moelleux et un petit pot de ganache au chocolat et caramel au Carambar!



Les portions étant bien copieuses, nous sommes sorties bien repues et nous avons résisté à l'appel du plateau de fromage, vraiment tentant pourtant!
Bref, vous avez compris, courrez-y!!